Sauvetage et sécurité, la vocation des bénévoles du GIPS en post catastrophe

Le 12 décembre dernier, huit des membres du G.I.P.S Association (Groupe d’intervention protection prévention sauvetage et sécurité) se sont retrouvés sur Villeurbanne, près de Lyon (déjà le fief de l’organisation) pour organiser sa manœuvre trimestrielle. Se familiariser avec le matériel dont dispose ces acteurs humanitaires et créer des réflexes pour améliorer leur durée d'intervention, tels ont été les objectifs de cette journée dominicale.

Lors de catastrophes, des missions peuvent être affectées au G.I.P.S par les autorités compétentes à qui ce soutien technique peut être apporté. « Elles sont attitrées selon notre matériel, notre effectif et nosconnaissances. » précise Yann Badra, le fondateur de l’association. Cette manœuvre visait au déplacement d'une charge selon un plan horizontal d’une part, puis selon un axe vertical, d’autre part.

« Dans un second temps, nous avons dû relever des gravats afin de dégager une victime ensevelie. En parallèle de cette mission, un binôme était consacré à des gestes de premiers secours pour maintenir la victime consciente. » complète le spécialiste.

Cette jeune association forte d’une vingtaine d’adhérents a déjà mené 24 interventions, réelles cette fois, depuis 3 ans, dont une en Belgique, en août dernier, afin de venir en aide à des sinistrés à la suite des dramatiques inondations, le mois précédent. Une mission qui a reçu un soutien financier de la part de Partagence. Ce partenariat a été complété ces derniers temps par des enseignes comme Sthil France, Leroy Merlin ou la société Paredes.